"Ceux du bout du monde"... Nos randonnées .

Le musée du Piano de Limoux

L'église Saint Jacques, sur la place du 22 septembre, abrite le seul musée public français consacré au piano et à sa facture. Le parcours chronologique, de 1822 à nos jours, dévoile les secrets des grands facteurs français tels que Pleyel, Erard... 
Le musée compte, aujourd'hui, une centaine d'instruments dont certains uniques au monde. La salle, qui a entrepris d'importants travaux pour améliorer l'acoustique du lieu, accueille des concerts de qualité. L'auditorium de 120 places vient renforcer la qualité de ce lieu.

 


Seul musée en France consacré au piano et à sa facture, vous découvrirez à travers deux siècles d'histoire, des pièces parfois très rares, voire uniques : Pleyel à ornements dorés, pianos droits à clavier basculant ou cylindre tournant, des Erard "belle époque" ou encore des pianos mécaniques. Plus loin, un piano pneumatique à rouleaux de papier ou encore un Elcé à manivelle. Toutes les pièces exposées ont fait l'objet de dons à l'AFARP (Association Française des Accordeurs Réparateurs de Pianos).

Initié dès la création de l'A.F.A.R.P. en 1964, par André Chenaud, son premier président, ce Musée témoigne de la volonté de toute une profession de sauvegarder son patrimoine.
Inaugurée le 11 mai 2002, cette collection unique en France présente deux siècles de notre histoire pianistique, une centaine de pièces rares, originales, des symboles d'une époque. Quasiment toutes ont fait l'objet de dons, à 80 % par des professionnels, le reste par des particuliers. Beaucoup ne sont visibles au monde, et dans un musée public, qu'ici, à Limoux.

Depuis la Place de la République, centrale et remarquable à ses arcades, vous rejoindrez, en traversant l'Aude par le Pont Vieux, La Chapelle Saint-Jacques, l'ancienne église paroissiale de la ville qui abrite maintenant ce lieu de mémoire. Depuis le seuil, vous vous laisserez gagner par l'émotion qu'imposent à la fois le respect du lieu et le passé glorieux que représentent ces meubles patinés aux touches d'ivoire et d'ébène.

En remontant le temps, vous découvrirez des instruments qui ont agrémenté bien des soirées des Années Folles à la Belle Epoque, ou de la Monarchie de Juillet. Une grande famille où se côtoient classiques et bizarres, des formats quelquefois tombés dans l'oubli : le piano carré, le droit pont ou niche de chien, le piano-harmonium, console, ouvrant, à clavier basculant, scolaire, électrique, pédalier ou girafe, des Pianolas…

Les plus curieux suivront l'évolution du cadre en bois jusqu'à celui en fonte, qui soutient aujourd'hui les vingt tonnes de traction imposées par l'ensemble des cordes. Vitrines, panneaux d'outillage et iconographie complèteront ce merveilleux voyage

au cœur du piano.

 

Photos




05/01/2013
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